Droit vers le coeur. 1977. Le prolifique Vangelis réunit comme son talent l’y amènera régulièrement par la suite ici deux mélodies (3 et 4) imparables qui feront le tour du monde. Larges improvisations, belle spatialisation des sons, rythmiques dépouillés, c’est du bon.
1) »Spiral »: une sorte de brouillon pour le thème de « Blade Runner », mélodieusement un peu court par rapport à la suite de l’album. 2) »Ballad »: Lent début processionnel, puis accélération aux sons de cloches et cymbales. Vangelis se promène du côté de la musette, ce qui contrebalance ce démarrage un peu austère. Excellent.
3) »Dervish D »: boucle rythmique efficace, d’un semblant de batterie, et larges solos qui fleurent bon l’harmonica. Bon « single ». 4) »To the unknown man »: l’archétype du tube du Grec : procession de sons bien chorégraphiée, un thème qui tient en quelques notes, une basse immuable, et un son planant aux reflets cuivrés immédiatement reconnaissable. Ce sublime morceau ne serait pas original s’il n’intégrait pas ses tambours militaires. Cette version a été raccourcie à 4-5 minutes sur la plupart de ses best of. 5) »3+3″: morceau linéaire avec arpégiateur à gogo et tambourin. Divertissant mais sans plus.
Au total, malgré quelques facilités et effets exagérément psyché, ce Vangelis-ci vaut largement le coup. Notez bien ce disque dans vos cahiers (à spirales) d’achats.
Lire aussi : Article sur Vangelis et le synthétiseur
14 juillet 2007 à 12:19
sans oublier l’euphorique 3 3
6 juillet 2011 à 22:04
Acheté en CD quand j’avais 12 ans, je l’ai ensuite oublié.
Je viens de le redécouvrir en vynil et je trouve « Ballad » absolument génial…une vraie promenade dans les ruines d’une cité grecque, dirigée par une voix errante et fantomatique. Très évocateur pour moi.
Pour le reste, j’ai un peu plus de mal à adhérer. »Spiral » est un peu long dans sa première partie, tout comme « To the unknown man », même si ce sont de bons morceaux.
Dans l’ensemble, tout cela est plein de bonnes idées mais les sons ont terriblement mal vieilli, comparativement à ce que faisaient Jarre, Tangerine Dream ou Klaus Schulze en 1977.
8 juillet 2011 à 22:24
Spiral en lui même n as pas mal vieillit tout comme « ballad » par contre 3 3, to the unknownman et dervish.d sont les témoins d’une époque révolue…
27 avril 2017 à 6:25
The black-haired elegance went total fishnet from head to toe. Kim Kardashian with Ray J review http://wordplanes2.skyrock.com/3276040374-Kanye-West-Terrified-Above-Sex-Tape-Leak-gossip.html – see here. TOWIE’s Georgia Kousoulou and Tommy Mallet: « We haven’t spoken to Jake – it will blow more than »Jess Wright dresses down as she attends Georgia Kousoulou’s swimwear launch partyExact match!
18 septembre 2017 à 21:36
par contre 3 3, to the unknownman et dervish.d sont les témoins d’une époque révolue…
très franchement je ne trouve pas, c’est un des albums clés du maitre.
2 mars 2018 à 0:39
Je viens de découvrir cet album fortuitement sur yt (au départ je voulais écouter la BO de Blade runner…). Depuis 3 jours je ne cesse pas de l’écouter ! Cet album est simplement génial. Ça démarre très fort avec le titre spiral, qui porte vraiment bien son nom ! Et ensuite Ballad est un thème complètement obsédant, la trouvaille de cette voix errante est fabuleuse je ne cesse pas de l’avoir dans la tête ! Du grand art. Les autres titres sont magnifiques, du très grand art.
2 mars 2018 à 0:45
La pochette n’est pas sans évoquer Tubular Bells, c’est ce qui a attiré mon oeil au départ. Oldfield, JM Jarre, Vangelis, de grands maîtres de la composition instrumentale.