Risque de noyade. À ne surtout pas confondre avec le groupe pop du même nom ! Les morceaux font plus de dix minutes en moyenne, on est aux antipodes du format radio. Ici, nous sommes ‘plongé’ en 1974, dans un disque de musique 100 % expérimentale. Ambiance bruitiste pour la première moitié du disque, avant progressivement d’accéder à davantage de mélodies. Le morceau-titre est une longue méditation électronique, constituée de bourdonnements et de ‘blip-blips’, avec des enregistrements de remous dans l’eau, qui cède la place ultérieurement à des sonorités inquiétantes à la Fritz Lang. Sons de synthétiseurs en suspension, basse lancinante (qui tourne sur quelques notes), le morceau suivant décrit de courtes phrases musicales. Sons d’avions et de circulations parsèment NGC 891, texture électronique mouvante, mais qui débouche sur quelques envolées psychédéliques, pas désagréables, dûes au complice Chris Franke. Enfin, c’est un son d’orgue d’église qui ouvre le dernier titre, qui se termine comme le premier, avec cet arrière-plan caractéristique qui évoque les soucoupes volantes des années 50-60. Il fallait être un extra-terrestre pour donner vie à une telle musique. 2 étoiles pour l’effort individuel, mais les disques antérieurs de Tangerine Dream coule mieux dans l’oreille.
Titres :
1. Aqua (16:58)
2. Panorphelia (9:38)
3. Ngc 891 (14:50)
4. Upland (6:31)
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14 avril 2007
CD / Divers, CD et Vinyles, Disques 70's