Après le passage de l’an 1999 à l’an 2000, Jarre a eu l’ocassion de fêter le passage de l’an 2000 à l’an 2001, c’est-à-dire le vrai début du millénaire. Pour cette occasion, Jarre avait fait appel à un de ses amis, Arthur C. Clarke, l’auteur de séries de science-fiction à succés (« Rama » et « 2001, l’Odysée de l’espace »), avec qui il avait eu un temps l’envie de créer un concert virtuel sur Internet, projet qui n’aboutit finalement pas. C’est donc sur la baie d’Okinawa, que Jarre et ses « vizitors », le nom de son nouveau groupe, que se produisit l’artiste français et le japonais Tetsuya « TK » Komuro, pendant une heure environ. Ces deux musiciens se connaissaient déjà du concert « Together Now » qu’ils avaient donné à Odaiba, au Japon, en 1998, et à la Nuit électronique de paris cette même année (pour la Coupe du monde de football). TK est une méga-star au Japon puisqu’il a vendu plus de 100 millions d’albums.
> Techniques et musiciens
En prélude au concert jarrien, des groupes pop japonais chauffèrent la scène : Globe,TRF et Amuro. La musique en elle-même ressemblait à ce que faisait Jarre en ce temps-là, surtout avec l’omniprésence des voix chantantes : l’album Métamorphoses était passé par là. Sur scène avec JMJ, le japonais »TK » Komuro, derrière une table de mixage et des claviers et le fidèle entre les fidèles, Francis Rimbert. L’originalité de ce concert tient au fait que les huit morceaux joués ce soir-là était tous des inédits. Les rythmiques appuyés faisait suinter le côté dance-floor de la musique, et des mélodies lancinantes. Le scénographe Mark Fisher avait mis le paquet sur les projections d’évocation images spatiales.
> Les mots de Clarke
Avant chaque début de morceau, Arthur C. Clarke (83 ans à cette époque) apparaissait dans un écran-bulle pour prononcer quelques phrases assez ésotériques comme : Dans l’espace, personne ne peut vous entendre crier ». Ce dispositif était directement calqué sur celui des interventions de Laurie Anderson pendant le concert des Pyramides, en Egypte. Le concert, diffusé sur Internet, était accessible via un système de pay-per-view.
Jarre réutilisera l’orchestration de « My Name is Arthur » (morceau-hommage à l’écrivain) pour un morceau humoristique avec Pierre Palmade, intitulé « J’te flashe, j’te love ».
> Track-list du concert :
19 mars 2008 à 1:06
RIP Monsieur Clarke…
..::Webmaster::.. Oui, c’était un sacré personnage ! Paix à son âme comme on dit ici