Brian Eno, le sound designer

Brian Eno devant ses amis les synthétiseursBrian Eno est un musicien, vidéaste et producteur britannique, né le 15 mai 1948 dans l’est de l’Angleterre. Venant des Beaux-arts, Eno se passionne pour les avant-gardes musicales (John Cage et Steve Reich) dès la fin des années 60. Après de nombreux petits groupes, il intègre le groupe rock Roxy Music, où il sera à la fois au clavier et derrière la table d’enregistrement, avant de prendre du champ trois ans plus tard avec Brian Ferry, son leader. Son travail sur le son en direct est très singulier. En tant que producteur ou ingénieur du son, il sera sollicité sur nombre d’albums importants : la trilogie berlinoise de David Bowie (Low, Heroes et Lodger) et The Lamb lies on Broadway, le dernier disque de Genesis avec Peter Gabriel comme chanteur.

> Des rencontres décisives 

Brian Eno, le sound designer dans Brian Eno pictobrianenoC’est également pendant les années 70 qu’il rencontrera trois figures majeures de la scène progressive et alternative. Il s’agit des deux Robert, Fripp, guitariste de King Crimson, et Wyatt, de Soft Machine, et enfin de David Byrne, avec qui il collaborera entre autres sur trois albums des Talking Heads. Pionnier du sampling, Eno accentue ses expérimentations dans les années 80, puis donne corps à la musique ambient : du titre d’une série de ses albums, réponse au stress de la vie moderne. Ses activités de producteurs sont innombrables : U2, John Cale, Ultravox, et plus récemment Coldplay. Eno produit parallèlement nombre de vidéos à la fois pour ses projets discographiques qu’artistiques.

Voir aussi : Critiques de disques / Music for airports / My life in the Bush of ghosts / Another Day on earth.

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À propos de Jean-Baptiste

Né en 1977. je ne vis pas de l'écriture, je ne vis pas pour la musique, mais je suis en quelque sorte à mi-chemin des deux. Peut être. ou pas.

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2 Réponses à “Brian Eno, le sound designer”

  1. Frank Boisgontier Dit :

    Il ne faut pas oublier dans la discographie du monsieur l’extraordinaire « Nerve Net » de 1992, sur lequel les expérimentations les plus folles croisent les rythmes trip-hop alors tous nouveaux (notamment sur le morceau d’ouverture, « Fractal zoom ») et les guitares torturées de Robert Fripp (King Crimson).

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