IMPORTANT : Cet article dévoile une partie du contenu du spectacle, si vous comptez assister à un des dix concerts, en lisant cet article vous vous engagez à ne pas porter plainte contre le webmaster pour vous avoir dévoilé quelques secrets des concerts avant.
> …Oxygène IV
J’ai laissé mon compte-rendu du concert du 12 décembre en rase campagne au moment où résonnait les premières brises synthétiques d’Oxygène IV. (Je pense que je regrouperai les deux dans un article complet avec des illustrations dès que possible) Ce tube très attendu galvanise le public, qui applaudit avec fracas. C’est alors que descend de la scène un très large miroir, qui s’incline de manière à ce que le public voit l’ensemble des claviers par au-dessus. L’effet est habile et surtout, très utile, par exemple pour ceux de l’orchestre dont la vision est limitée par quelque spectateur particulièrement corpulent, apr exemple. Pour ceux qui sont au balcon, on voit surtout le set de Jarre, et plus on est près, plus le miroir couvre l’ensemble des musiciens. Oxygène IV version Marigny. Dominique Perrier abbat cinq minutes durant la célèbre ligne basse avec nonchalance, tandis que Jarre et Rimbert livre une prestation impeccable de ce »classique » de la musique électronique (Sur le DVD le chorus n’était pas dans le temps, contrairement à ce mercredi soir, ou les notes étaient toutes justes). À chaque fois qu’il change de synthé, Jean Michel pose son regard sur les premiers rangs, et dans la salle, les têtes chavirent de gauche à droite ou de l’avant à l’arrière. Les applaudissements sont nourris, et ils encore une fois mérité.
> Transition II et Oxygène V
Vient la transition II, (la musique du menu du DVD) avec sa mélodie de chant de sirène et son arrière-plan psychédélique. Je pense que ce morceau est le plus faible des nouvelles sous-parties d’Oxygène Live, essentiellement du fait que l’enchainement avec Oxygène V n’est pas aussi fluide que sur l’enregistrement de 1976. Oxygène V, donc, nous y arrivons. La première partie, atmosphérique, légère comme une bulle de savons (ou d’Oxygène), est un rêve éveillé. Interprété divinement, je ferme les yeux et me trouve d’un coup projeté dans une dimension inconnue. Je rouvre les yeux et me concentre les musiciens. Claude Samard, le plus statique du quatuor de musiciens, reprend à l’unisson de Francis Rimbert la mélodie fluette de la première moitié du morceau. Jarre, en contrepoint aigu, fait ressortir le son cristallin du RMI. Le genre de machine qui est incapable de produire deux fois de suite le même son… Le volume va alors gagner 10 ou 15 décibels, alors que la routine lancinante d’Oxygène V fait sursauter les moins « technofiles » de l’assistance. Jarre place un grand nombre d’effets, affolant les potas devant lui. Puis il se redresse, et sort de son « carré » de synthés pour soulever le Moog au son « mortel ». À deux mètres des spectateurs des premiers fauteils, Jarre, sous le feu des flashs (arrêtez, ça ennuie tout le monde !), attaque le solo, avec une conviction jubilatoire. Il y a pas mal d’appareils photos resquilleurs dans la salle… Mon voisin me glisse que Jarre a une aisance presque seconde peau avec un instrument pourtant si lourd. Et de fait, pas un seul pli sur sa chemise immaculée entre-ouverte. Dès le portable posé, c’est une salve d’applaudissement que recueille le lyonnais.
> Variation III et Oxygène VI
Variation III : quelque chose de plus particulièrement Tangerine Dream dans ce titre-là. Planant, avec ce aspect mélancolique et sombre, il donne vraiment une couleur particulière à la fin d’Oxygène, c’est à dire l’entrée du rythme latin d’Oxygène VI. Comme pour rappeler que ce morceau n’a pas été joué assez suffisamment en concert, Jarre mate une fois de temps en temps ses »antisèches ». À cet effet, il enfile ses petites lunettes qui trainaient dans la poche de son veston, avant de se raviser aussi sec. Ce sera la dernière fois qu’il pourra le faire, car une fois le programme officiel terminé, les lumières s’affolent sur Jarre, pour illuminer avec frénésie les synthétiseurs séquentiellement. Impossible de lire quoi que ce soit. Je n’ai encore rien dit sur les aspects scénographiques et lumineux du concert, qui sont pourtant essentiels et nous éloignent du Live in your living room, ainsi que des bonus. Ce sera l’objet de mon prochain article. À bientôt…
> Matériel présent sur scène
Un certain nombre de synthétiqeur supplémentaires ont été rajoutés par rappot à Oxygène live in your Living Room Voici la liste du métariel tout à fait renversant tel que disposé sur scène à Marigny : Eminent 310, Memory Moog, Moog Liberation, Moog 55, Moog Voyager, Minimoog, PS 3010, Mellotron version 2, Jupiter 4 et 8, AKS, VCS 3, RMI, Digisequencer, Yamaha CS-80, ARP 2600 et 2500, Arp Odyssey, Theremin, Pédales de contrôle diverses, OSCar, Taurus, Minipop drum machine, Oberheim TVS-1A, Ribbon controller Doepfer, TR 808, Korg Polyphonic synthetizer, etc.
15 décembre 2007 à 21:09
magnifique article!!!JEANBATMAN ,c,est superbe de faire « vivre » ceux qui ne peuvent malheureusement pas y etre.ton article est a la hauteur du concert,si si!!! stephane
15 décembre 2007 à 22:39
oui c’est vrai ton article est super interessant, ca donne certaines anecdotes sans trop en dire pour conserver un certains suspens pour ceux qui y vont dans les jours a venir. la je viens de regarder les videos sur nostalgie.fr (et meme pas le live en entier en …) et surprise! oxygene 12 est joue sur scene! ca veux dire que JMJ joue aussi quelques morceaux d’oxygene 7-13?