Si le nom de Yanni ne vous dit peut-être rien, en revanche son visage ne vous est peut-être pas inconnu, si vous avez l’heureuse habitude de trainer chez des disquaires, vu que le presque-totalité de ses albums comporte un de ses portraits. Bon, cela dit cela ne l’empêche pas de faire de belles pochettes malgré tout !
Yianni, contraction de Yiannis Chrysomallis, est une des mégastars grecques de la variété, même s’il est moins connu en Europe que son compatriote Vangelis. Il y a d’ailleurs plus d’un point commun entre Vangelis et Yanni : l’un et l’autre sont nés en Grèce, ont appris la musique de manière autodidacte, et enfin et surtout, ont vendus des millions d’albums à travers le monde. Sa musique inspire soit une très grande admiration, soit un très grand rejet. Mais dans tous les cas, il ne faut pas sous-estimer les qualités de l’artiste, autant que de reconnaître sa place tout à fait à part dans le mode de la musique, entre classique et pop.
> Une enfance piano
Né au bord de la mer dans le minuscule village grec de Kalamata, recordman national du 50 mètres en nage libre à quatorze ans, diplômé en sciences psychologiques aux États-Unis (à l’université du Minnesota), la tête et les jambes répondent bien chez le bel hellénique. Mais ce sont surtout ses doigts qui vont faire éclater son talent à la face du monde. Il apprend le piano en tant qu’enfant, sans passer par la case solfège, instrument qu’il manie avec une certaine grâce, dans une veine classique (je vais dire néo-classique pour ne pas froisser les puristes), juste à l’oreille. De fait, plus tard, en initiant sa carrière musicale dans un groupe de rock, Chameleon avec le batteur Charlie Adams, rien ne prédestinait le jeune Yanni à devenir un des plus grands représentants du mouvement New age. Il ne goûte pas trop cette étiquette, comme pas mal de compositeurs, d’ailleurs, et développe en interview de longues considérations sur sa musique qu’il veut à la fois directe et intuitive. Mais revenons à son itinéraire.
> Le succès aux États-Unis
La musique ne commence à occuper la part substantielle de sa vie qu’à partir de la trentaine. Il attendra le succès commercial et la reconnaissance de ses pairs qu’aux débuts des années 90, avec l’album Dare to Dream, nominé aux Grammys (sortes de victoires de la Musique à l’américaine). Hormis son premier album Optimystique (autoproduit), Yanni travailla sous contrat avec Private Music, le label fondé par Peter Baumann, avant de signer chez Virgin en 1999. Le 23 septembre 1993, son concert dans l’enceinte du théâtre Herod Atticus au pied de l’Acropole (là même ou Jarre donnera un concert) est un évènement médiatique retentissant, dont la vidéo Yanni live at the Acropolis (1994) deviendra rapidement un best-seller (sept millions d’exemplaire, record en cours). Depuis cette époque, Yanni multiplie les tournées triomphales, avec des orchestres symphoniques et de nombreux guests et instruments du monde (didgeridoo, flûtes persannes, etc.). Sa musique a servi de décor sonore à de nombreuses émissions aux États-Unis, et elle est régulièrement utilisée dans les grands évènements festifs, tels les Jeux Olympiques. Il fera d’ailleurs pas mal de musiques originales pour des programmes sportifs, l’autre passion de sa vie. Il s’illustre ainsi aux États-Unis, dans des shows très populaires (les américains consomment beaucoup de sport à la télévision), et compose quelques musiques de films également.
>Le globe-trotteur
Champion du caritatif, notamment pour PBS (le service bénévole audiovisuel américain), Yanni est un homme de cœur autant qu’un briseur de cœur (sa relation de neuf ans avec l’actrice de téléfilms Linda Evans aura achevé sa mue médiatique aux States). Il a tourné dans plus de vingt pays, dont la Chine. Mais son attachement à la cause indienne (notamment à travers les 3 millions de dollars de dons qu’il a récoltés pour la restauration du Taj Mahal, devant lequel il a eu le privilège unique de pouvoir donner des concerts), l’ont rendu également particulièrement populaire dans ce pays. Le principal apport de sa musique au style New Age sont ses citations de la musique d’Inde et du Moyen-Orient qui vont de pair avec son parcours spirituel. En 2004, Yanni reçoit de l’université qui l’a formé à son arrivée aux Etats-Unis le titre honorifique de docteur en lettres humaines.
> « Attendre l’inspiration »
Connu dans le monde musical pour l’austérité et le mystère qui préside à la création de ses albums, sa musique a pris un tour de plus en plus world (avec Ethnicity), sans perdre de vue les mélodies sucrées et outrageusement romantiques au piano (les albums Reflections ou In my Time) et surtout son art méticuleux de l’orchestration qui ont amenés son succès (le « single » Aria, inspiré par Bach, qui a été repris pour quelques publicités). Tout le paradoxe de la musique de Yanni vient de cette sorte de mouvement intérieur qui habite ses compositions souvent courtes, avec des accors parfois hardis, qui d’une musique apaisante, devient entrainante (Yanni sautille sur scène tout en jouant du clavier), dans une fluidité continuelle.
> Discographie
- 1980 : Optimystique
- 1986 : Keys to Imagination
- 1987 : Out of Silence
- 1990 : Reflections of Passion
- 1991 : In Celebration of Life
- 1992 : Dare to Dream
- 1993 : In My Time
- 1994 : Yanni Live at the Acropolis (+ le DVD)
- 1997 : Tribute
- 2000 : If I Could Tell You
- 2003 : Ethnicity
- 2006 : Yanni Live! The Concert Event
Bel extrait de Yanni en concert au Royal Albert Hall à Londres :
> Site officiel (en anglais)
8 janvier 2008 à 3:59
J’ai quelques albums de Yanni. J’aime bien la compilation « In The Mirror » comme musique de fond lors de repas entres amis. À chaque fois que j’en ré-écoute, je repense à la période où j’appréciais beaucoup Andreas Vollenweider et Kitaro. Ah! La nostalgie n’est plus ce qu’elle était…
13 janvier 2008 à 12:50
J’ai adoré le concert « Tribute » donné à la cité interdite et au Taj Mahal.
Coup de chapeau aux solistes:en particulier la violoniste Karen Briggs, Pedro Eustache à la flute et sax, Ming Freeman aux claviers, David Hudson au Didgeridoo et les autres …
Superbe prestation des choristes.
Un album et un DVD admirable !
Le Taj Mahal, un lieu auquel JMJ devrait penser …
13 janvier 2008 à 13:10
Pour moi LE CD de Yanni reste le superbe Keys to Imagination sorti en 1986 sur le label de Peter Baumann Private Music qui decouvrit pleins de talents comme Patrick O’Hearn ou encore Sanford Ponder,Eddie Jobson…..
FB
13 janvier 2008 à 13:17
Après Niki Nana paru en 1989 la suite à été difficile à avaler pour les fans de ses débuts….du tout electronique il est passé à une sorte de romantisme à la Richard Clayderman avec des ballades New age au piano…..rien à voir avec Optimystique ou encore Out of silence…..Dommage…..
FB
13 janvier 2008 à 18:45
Quand je vois Yanni je ne peux m’empecher de penser à Linda Evans l’actrice de la série télé des années 80 « Dynastie » mdr… Ils se sont mariés dans les années 90 et c’est peut-être pour cette raison qu’il sort depuis quelques temps des albums sirupeux à la Clayderman, perso je ne suis pas Fan je lui préfère Patrick O’Hearn, Andreas Wollenweider ou Kitaro.
..::Webmaster::.. Je les traiteraient aussi, il y en aura pour tout le monde !
17 janvier 2008 à 6:09
j’aime écouter la musique de Yanni, elle me berce et me prepare à la méditation.
je souhaite recevoir tous les albums.
merci de me mettre en contact.
13 février 2009 à 14:40
Je trouve que Yanni est extraordinaire entre les instruments et l’artiste on retrouve une forte relation amoureuse,il est en harmonie avec tout son être et sa spiritualité est étonnante, il est tout simplement incroyable mon seul désir c’est d’assister à un de ces spectacles.
14 février 2009 à 6:25
Hummm… un concert de Yanni est prévu au Centre Bell de Montréal le 9 mai prochain… hummm… j’y vais… j’y vais pas… humm….
25 février 2009 à 21:47
Je decouvre C artiste exceptionnel . C le coup de foudre pour moi.. sa musique est variée et tout simplement magique …vraiment ..bravo!
19 juin 2009 à 18:46
bande d’ignards YANNI est juste un marchand de bonnheur
4 avril 2010 à 13:09
Cet artiste est formidable.
Vous êtes fan francophone,cliquez sur mon lien, un nouveau site consacré à YANNI en français vous attend, ainsi qu’un forum.
18 novembre 2010 à 19:09
Bonjour
Yanni marchand de bonheur? ben oui comme tout artiste je ne vois de mal à ça si sa musique rend heureux, c’est incroyable comme il fait du bien dans le monde avec sa musique.
http://www.yannifrance.com
10 avril 2011 à 10:20
MERCI à la vie, à Dieu, à l’univers… de vous avoir offert ce don merveilleux d’apaiser nos âmes! Votre musique est comme cette nuit chaude où un ballet d’étoiles scintillantes dansent autour d’un clair de lune. Comme un matin de printemps, où une pluie de pétales d’un cerisier du japon emportées par un brise chaude volent avec les papillons avant de former un joli tapis rose sur le gazon.
28 août 2013 à 12:37
jaime beaucoup yanni
20 janvier 2019 à 3:08
j’aime yanni est ses musiciens ils sont vraiment incroyable des musiciens avec un formidable talent des virtuoses en quelque sorte mary Simpson karen brigg Minh freeman est le violoniste arménien. bravo
2 mars 2019 à 12:30
Et si on parlait lecture… L’autobiographie de Yanni « En Paroles » publiée en 2003 aux Editions AdA.Indispensable !
18 août 2020 à 21:27
Comment lui écrire
15 novembre 2020 à 15:25
Je trouve ça musique vraiment magnifique