J’ai découvert la musique d’Alan Parsons Project via la collection « Synthétiseur » du début des années 90. Pour les plus jeunes d’entres vous, des standards comme Mammagamma (1982) vous disent forcément quelque chose, par le biais des innombrables reprises qu’ils ont suscités. Alan Parsons Project, qui est surtout connu mondialement pour le succès du single Eye in the Sky, issu de l’album du même nom (1982), a vendu plus de 45 millions d’albums à ce jour. J’ai pu apprécier ce style de musique après avoir écouté un certain nombre d’albums de Pink Floyd, et avoir cherché en vain une musique qui y ressemble, avant de retomber (par hasard) sur leur musique. Ce groupe, entre expérimentations électroniques et recherches mélodiques très raffinées, mérite d’être écouté et – si possible – admiré au travers de leurs grands albums (Notamment I Robot). C’est en tous cas le sens de ma critique. Mais d’abord, quelques éléments biographiques.
> Succinte histoire du groupe
Alan Parsons (né en 1948) est connu pour ses travaux d’ingénieur du son avec les plus grands, notamment en tant qu’assistant dans les studios d’Abbey Road avec les Beatles (Let it be) et sur « Dark Side of the moon » de Pink Floyd. On trouve d’ailleurs dans I Robot plusieurs passages qui rappellent fortement le morceau « On the Run », de l’album mythique à la pochette au prisme. Avec un contrat de neuf disques solide, les albums s’enchaînent à un rythme soutenu, ce qui reflète la vitalité dela composition des deux compères, notamment celle d’Eric.
Pianiste très doué et très instinctif, Eric Woolfson, claviériste, chanteur et compositeur écossais né en 1945, a été musicien de studio avant de croiser pour la première fois Alan Parsons en studio.
Le succés du groupe se matériallse avec le tube Eye in the sky, issu de l’album éponyme, qui finira troisième des billboards cette année-là. L’instrumental Syrius et son ostinato caractéristique, quant à eux, feront carrière dans les génériques d’émissions de sports. Mammagamma incarne quant à lui, le deuxième tube de l’album. On connaît la suite… Ce que l’on sait moins, c’est qu’après son aventure en duo, est allé écrire plusieurs opéras rock (notamment Gaudi), dont le succès a été considérable en Europe. À ces deux hommes de premier plan, il convient d’ajouter le musicien Andrew Powell (photo ci-contre), musicien éclectique entre tous, chef d’orchestre et expérimentateur, qui a notamment produit les deux premiers disques de l’américaine Kate Bush. C’est avec lui qu’Alan Parsons va réaliser sa bande orginale du film d’héroic fantaisy Ladyhawke, en 1985.
À la charnière des années 90, le duo se disloque et Alan Parsons compose des albums sous son nom :
- 1994 : Try Anything Once
- 1995 : On Air
- 1999 : The Time machine
- 2004 : A Valid Path
> Discographie
Mammagamma :
29 janvier 2008
Musiciens anglais, Portraits