Télépopmusik est un groupe français formé par Fabrice Dumont (basse), Stéphan Haeri (guitare et synthés), et Christophe Hétier, dit Antipop (synthétiseurs et programmations) autour de l’année 1997. Il publie à cette époque « Sonic 75 ». En 2001, il sorte leur premier album Genetic World, dont le titre fait référence à la question des organismes génétiquement modifiés. Tour à tour lumineux et sombre, la musique de ce trio est enrichie d’une riche palette de collaborateurs. Parmi ceux-ci, il faut citer Angela Mc Cluskey, Juice Aleem et Soda-Pop.
C’est ainsi qu’à la dominante trip-hop s’ajoute une couleur hip-hop et une teinte jazzy. Entre scintillements électroniques et groove soyeux, les trois compères de Télépopmusik distillent des ambiances diverses sur un tapis de percussions downtempo. On surprend au détour de la fin d’un ou deux morceaux des bruitages qui évoquent ceux des compteurs Geiger (difficile de ne pas penser à Kraftwerk) ou à l’étude du cerveau d’Einstein. Les références scientifiques sont nombreuses, jusque dans le titre de la dernière piste de l’album : dp.dq>=h/4pi. À la manière de Air, les synthétiseurs vintage grincent comme des bêtes de somme.
> Métissages électroniques
Flots de paroles, bruissement de notes échevelées, la chanson-titre Genetic World donne le ton. Son angoissant exergue “Make your desires reality” renvoie au thème des multinationales des céréaliers. Le cœur de l’album est un croisement d’ambiances électro et rap.
Da Hoola, Animal man, Free et Let’s go again offre à l’oreille un phrasé urbain et fracassant. La voix de Juice Aleem (de Dynamic Syncopation) se superpose à des scratches rageurs. À l’autre bout du champ… musical se trouve le jazz et les arrangements music-hall (Yesterday was a lie). Smile exhibe la luxuriance de bruitages imitant la nature. L’amour rôde autour du prénom de Trishika, jeune femme éperdue. Les guitares de Stephan Haeri vrombissent. Les instruments classiques (trompette, harpe, piano, orgue) foisonnent comme dans un champ de blé. L’orchestre philharmonique de Bulgarie complète l’ensemble de cordes enivrantes.
Au final, un disque mosaïque à l’inventivité débridé, qui fait des va-et-vient entre l’électro-funky et le minimalisme pop.
> Track-list
- Breathe
- Genetic World
- Love can damage your health
- Animal man
- Free
- Let’s go again
- Dance me
- Da hoola
- Smile
- Trishika
- Yesterday was a lie
- dp.dq>=h/4pi
11 mars 2008 à 14:49
Cet album est vraiment sympa! J’ai un peu moins aimé leur deuxième opus.
PS: pas cool cette histoire de mail obligatoire; après on est spamé!!
..::Webmaster::.. Je viens de modifier cette option d’e-mail. Mais simplement je devrai lire plus de commentaires pour être spammé à mon tour !