Dead can Dance, un pas dans la world

Dead can Dance, Lisa Gerrard et Brendan Perry.Le groupe Dead Can Dance tire son nom d’un masque aborigène, présent sur la première pochette de leur premier album. L’iconographie du groupe (affiches, pochettes) revêt le coté surnaturel ou mystique. Même si leur musique est souvent sombre, le nom du groupe Dead can Dance doit être entendu (selon leurs deux têtes de proue) comme une victoire surnaturelle de la vie sur la mort.

L’activité discographique des Dead can Dance a duré de 1984 à 1998, et pourtant il est assez peu connu du grand public. Son style est passé de la cold wave pour les trois premiers albums à un contenu médiéval ou « gothique », pour aboutir à un format World music. En 1989, Agustin Villaronga permet à Lisa Gerrard de jouer au cinéma dans un film underground, intitulé el Nino de la Luna (que l’on peut aisément traduire par l’enfant de la lune). Il s’agit de la fugue d’enfants aux dons surnaturels en Afrique. Le groupe en tant que tel n’aura en tous cas pas survécu à l’arrivée de chanteur comme Enya ou de compositeurs comme Karl Jennings. Mais le duo continue d’oeuvrer ensemble régulièrement, en dehors de multiples collaborations.



> Lumière sur le groupe  


Dead can Dance, into the LabyrinthDead can Dance est constitué à l’origine des australiens Brendan Perry (la voix soyeuse et les synthétiseurs) et Lisa Gerrard (la voix pénétrante et quelques percussions), pour les deux principaux, ainsi que de Simon Monroe puis des anglais Scott Rodger (basse) et Peter Ullrich (batterie, 1983). L’effectif de Dead Can Dance s’est considérablement modifié et étoffé au fil des albums avec le recours massif aux cordes (violons, violoncelles, etc.). Le point fort de Dead can Dance, outre ses ambiances poisseuses, ce sont les textes très ésotériques et leurs percussions multiples qui font leur marque de fabrique.

La grande hétérogénéité de leurs inspirations musicales rend souvent leur musique difficile d’accès, mais je trouve personnellement les albums des années 87-88 les plus « apparemment simples » dans ce domaine.

Aujourd’hui Lisa Gerrard poursuit une carrière solo pleine de succès, notamment pour des bandes originales de films. Citons notamment celle de Gladiator de Ridley Scott, avec le compositeur Hans Zimmer. On le sait si l’on lit les commentaires de ce blog, elle travaille actuellement avec Klaus Schulze. Ainsi, après l’album de collaboration Farscape, ils ont donnés un concert ensemble au Prog Rock Festival III en 2008.

Brendan Perry tient également un Myspace officiel.



> Discographie  

  • 1981 : Fast Forward (Demo)
  • 1984 : Dead Can Dance

  • 1985 : Spleen and Ideal (inspiré par le recueil de Baudelaire, les Fleurs du mal)

  • 1987 : Within the Realm of a Dying Sun
  • 1988 : The Serpent’s Egg
  • 1990 : Aion
  • 1993 : Into the Labyrinth
  • 1994 : Toward the Within (Dead can Dance live)
  • 1996 : Spiritchaser

    > Voir aussi :

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À propos de Jean-Baptiste

Né en 1977. je ne vis pas de l'écriture, je ne vis pas pour la musique, mais je suis en quelque sorte à mi-chemin des deux. Peut être. ou pas.

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2 Réponses à “Dead can Dance, un pas dans la world”

  1. veridis Dit :

    le groupe s’est reformé en 2005 pour une tournée europeenne et nord-américaine, et les fans ont eu la chance de découvrir deux inédits comme quoi les morts dancent encore :)

    il est aussi à signaler que le groupe a fait connaitre à la culture Goth « Clan Of Xymox » et qu’ils étaient dans l’écurie 4AD et cotoyait des groupes comme les Pixies et Bauhaus entre autre.

  2. Yanick Dit :

    J’ai eu l’occasion de voir Lisa Gerrard en concert il y a un an à Montréal (11 mai 2007). Je garde surtout en tête son rire particulier ! Chose certaine, ce fut une soirée mémorable. J’ai très hâte de me procurer l’album Farscape avec Klaus Schulze.

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