Interview JMJ : Mai 2007 / Record Collector

22 décembre 2008

Bio de Jarre, Interview / Jarre

Jean Michel JarreVoici un large extrait de l’interview que Jarre a accordé à Record Collector en Mai 2007. Record Collector est le magazine de référence sur les disques de collection. Lancé en 1979, c’est aujourd’hui le plus ancien des magazines anglais en matière de musique. Cette interview est donné à l’époque de la promotion de Téo et Téa, aussi peut-on la lire de manière différente avec le recul :

 


Est-ce que vous avez des morceaux inédits dans vos archives ?
Bien sûr, j’ai des bouts inaboutis d’Oxygène que j’aimerai éditer un jour, et d’autres pistes issues d’autres projets qui pourrait sortir d’ici aux environs de l’année prochaine.


Quel est le premier disque que vous ayez jamais acheté ?
« Apache » des Shadows, quand j’étais enfant. J’ai toujours énormément de vinyls, ainsi que des CD et des MP3. J’ai Itunes d’allumé en permanence, pour jouer les choses que j’ai enregistrées, ou pour découvrir des nouvelles choses de différents styles musicaux. J’ai été DJ pour la radio en France, en Allemagne, en Pologne et en Italie.


 

Quel est l’album le plus récent que vous ayez acheté ?
Klaxons. Myths Of The Near Future. Très bon album.


Qu’est-ce que vous garderez pour toujours ?
Cela change continuellement, mais je dirai peut-être Imagine(1971) de John Lennon.

Quel musique voudriez-vous être jouée pour votre enterrement ?
Mon nouvel album, Téo et Téa.


Est-ce que vous avez en projet d’écrire une autobiographie ?
Je n’ai pas tenu un journal intime régulièrement, mais on m’a demandé ce matin d’en faire une. Je pense que cela prendra la forme de celle de Bono – entretien avec un auteur. Cela pourra sortir en français et en anglais d’ici Noël 2007.

Qu’est-ce que vous changeriez à votre passé ?
Je ferai la plupart du temps la même chose, mais probablement la relation avec mon père (le compositeur Maurice Jarre) à travers les années. Elle est bien meilleure aujourd’hui, mais elle aurait pu être plus accomplie, parce qu’elle a été compliquée pendant un temps certain. Je pense que ce serait ça.


Dans quel groupe auriez-vous rêvé de jouer ?
Les Rolling Stones.

Est-ce que vous avez fait naguère des mini-concerts dont vos fans ignorent tout ?
J’ai joué dans des petites boîtes, improvisant avec
Laurie Anderson à New York, et quelques fêtes privées ici, en France. Il y a aussi beaucoup de bandes de l’époque où j’étais à l’école, mais je ne sais pas où ces enregistrements se trouvent. C’était du punk trash expérimental, avec beaucoup de réverbération. Mon premier groupe s’appelait les Dust Bins (NDLR : les Poubelles, en anglais) [Rires].

Est-ce que vous avez déjà chanté dans un karaoké ?
Seulement avec des amis au Japon. Pour la plupart, de la japan pop et des trucs américains.

Quel autre instrument auriez-vous aimé avoir étudié ?
J’aime les cuivres, particulièrement la trompette et le saxophone.


Quelles claviéristes admirez-vous ?
Dans des styles très different :
Keith Jarrett [Etats-Unis, 08/05/1945-],
Elton John [Angleterre, 25/03/1947-] et
Rick Wright [Angleterre, 28/07/1943-15/09/2008] de Pink Floyd, qui a inventé le jeu ambient au clavier.

Avec qui aimeriez-vous collaborer ?
Les Chemical Brothers, Underworld, Arcade Fire et Goldfrapp – J’en suis un grand fan.


Est-ce que la musique de film vous intéresse ?
J’ai toujours été prudent, au regard de la carrière de mon père, mais je viens de terminer celle d’un film pour Volker Schlondorff, Strike / L’héroïne de Gdansk. C’est le cinéaste allemand de « Le Tambour » (1979), et je serai partant pour en faire plus.

> Voilà, je tâcherai de publier d’autres interviews au fur et à mesure.

À propos de Jean-Baptiste

Né en 1977. je ne vis pas de l'écriture, je ne vis pas pour la musique, mais je suis en quelque sorte à mi-chemin des deux. Peut être. ou pas.

Voir tous les articles de Jean-Baptiste

Pas encore de commentaire.

Laisser un commentaire

BLOG DES AMIS DE GEORGETTE ... |
impressionism |
lorie |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Matt Pokora
| Clan d'estime
| blog de Nicolas Caumont