Johannes Schmoelling

Portrait de Johannes Schmoelling..::Article rédigé par etiennefroes::.. Ce touche à tout de la musique est né le 9 novembre 1950 à Lohne. A l’âge de 8 ans, il commence à prendre des leçons de piano. A douze ans, il a l’occasion de jouer sur un orgue d’église. Les possibilités sonores de cet instrument l’impressionne et l’incite de redoubler d’effort pour mieux jouer au piano. A quatorze ans, il devient organiste dans une église catholique.

En 1970, au sortir de ces études, il se rend compte de son intérêt pour le son. Il se projette ainsi dans l’activité d’ingénieur du son qui lui permettrait de combiner ses acquis musicaux au travail du son. En 1972, il s’engage dans des études d’ingénieur du son. A l’issue de ce cursus universitaire, Johannes Schmoelling se passionne pour les sons électroniques, suite logique de son travail sur l’orgue. Il devient ensuite ingénieur du son au théâtre Schaubühne am Ufer Halleschen à Berlin. Dans son travail il gère aussi bien les sons que l’éclairage. Les résultats sont d’autant plus efficients que Johannes Schmoelling s’appuie sur ces connaissances musicales.

Mi-1979, Edgar Froese le rencontre au théâtre Schaubühne am Ufer Halleschen et lui propose d’entrer au sein de Tangerine dream. Après les départs de Steve Joliffe et de Klaus Krieger, le leader de Tangerine dream souhaite recomposer son groupe par trois claviéristes électroniques. Johannes accepte.



> Au sein de Tangerine dream et au-delà

Avec l’arrivée de Johannes Schmoelling, le son du groupe allemand évolue. Une rythmique apparaît qui remplace celle produite par les boucles du séquenceur. Les productions s’enchaînent. Johannes Schmoelling n’arrive plus à suivre le rythme de travail et décide de quitter Tangerine dream en 1985. Malgré ce départ qui bouleverse le cheminement du groupe allemand, Johannes Schmoelling et Edgar Froese conservent de bonnes relations et auront l’occasion de retravailler ensemble.En 1986, Johannes Schmoelling se lance dans une carrière solo et il enregistre des disques qui se démarquent des productions de Tangerine dream. Sa musique est le fruit de toutes ses connaissances que lui apporte sa formation d’ingénieur du son ainsi que ses gouts pour la musique classique et électronique. Il utilise aussi bien des instruments conventionnels que des synthétiseurs. Outre ses productions personnelles, il travaille pour la radio allemande ARD pour des pièces de théâtre de Martin Burckhardt.En 1990, il fait trois compositions pour la pièce « Mütter und Söhne » écrite par Javier Tomeo. En 1992, il fait la musique pour la pièce écrite par Gerd Jonke, « Der Ohrenmaschinist ». En 1995, il compose la musique de la pièce « Kunst » de Jasmina Reza.

Il travaille couramment également pour la télévision. Depuis 1993, il a composé diverses musiques pour des télés-films du réalisateur Konrad Sabrautzky.


> Les années 2000

A partir de 2000, il a à nouveau l’occasion d’écrire de la musique pour le théâtre : c’est pour « Das Atelier » de Jean-Claude Grumberg ; puis en 2001,  pour «  Drei » de Jasmina Reza. Cette même année 2000, Johannes Schmoelling crée sa propre maison de disques, « Viktoriapark Records ». Il avait ce rêve depuis longtemps : maintenant il peut produire les disques qu’il veut et comme il les veut.En 2004, Il travaille pour la radio avec Hubertus von Puttkamer. Un double cd sortira de ce travail.En 2005, Tangerine dream sort un disque inédit fait d’enregistrements de l’époque où Johannes Schmoelling était membre du groupe. Edgar Froese et Johannes Schmoelling, toujours en bon termes, ont retravaillé ensemble pour livrer au public des morceaux restés de côté depuis les années 80. Ils ont fait en sorte que cette musique sonne comme celle de cette époque.


> Discographie

Avec Tangerine dream

  • Tangram (1980) – Tangram parts 1-4 (single) (1980)
  • 70-80 (1980)
  • Pergamon (Live) (1980)
  • Exit (1981)
  • Chorozon/network 23 (single) (1980)
  • Thief (B.O.) (1981)
  • Doctor destructo/diamond diary (single) (1981)
  • Beach scene/burning bar (single) (1981)
  • White Eagle (1982)
  • Das madchen auf der treppe (single) (1982)
  • Logos (Live) (1982)
  • Daydream/moorland (single) (1983)
  • Hyperborea (1983)
  • Cinnamon road/hyperborea (single) (1983)
  • Risky business – the audio kit (B.O.) (1983) – Risky business (B.O.) (1984)
  • Love on a real train/guido the killer pimp (single) (1983)
  • Wavelength (B.O.) (1984)
  • Firestarter (B.O.) (1984)
  • Flashpoint (B.O.) (1984) – Flashpoint/goingwest (single) (1984)
  • Poland (Live) (1984)
  • Warsaw in the sun/rare bird/polish dance (single) (1984)
  • Heartbreakers (B.O.) (1985)
  • Le Parc (1985)
  • Streethawck (single) (1985) 
  • Tiergarten/streethack (single) (1985)
  • Kyoto (2005)

Disques solos

  • Wuivend Riet (1986)
  • The Zoo of tranquility (1988)
  • White out (1990)
  • Lieder ohne worte – Songs no words (1995)
  • The Zoo of tranquility (réédition) (1998)
  • White out (réédition) (2000)
  • Recycle or die (2003)
  • Instant city (2006)
  • Images and memory (2007)
  • Early beginnings (2008)

Avec Hubertus von Puttkamer

  • Weltmärchen – Weltmusik (2004)



> Ressources sur le web

4 Réponses à “Johannes Schmoelling”

  1. fabrice Dit :

    On parle enfin de ce grand compositeur qui à beaucoup compter pour TD…..son départ à été le début de la fin qui s’est finalisé avec celui de Chris Franke 3 ans après mais c’est une autre histoire.

    Ne pas manquer Early Beginning ou l’on ecoute l’apport que Johannes à apporté à TD.

  2. Yanick Dit :

    Wuivend Riet est un album INCONTOURNABLE ! Merci « Etiennefroes » pour ton article :-)

  3. Pierre Dit :

    Le départ de Johannes a porté un coup très rude à l’originalité et à la qualité de la musique du groupe…

  4. etiennefroes Dit :

    Je suis heureux qu’on reconnaise à Johannes Schmoelling, la place qu’il a eu au sein de TD. Trop longtemps, on a attribué à Christoph Franke, ce qui revenait à Johannes Schmoelling.

Laisser un commentaire

BLOG DES AMIS DE GEORGETTE ... |
impressionism |
lorie |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Matt Pokora
| Clan d'estime
| blog de Nicolas Caumont