Little Boots est le nom de scène de l’anglaise Victoria Christina Hesketh, qui est née le 4 mai 1984. Cette chanteuse a grandi à Blackpool au milieu d’une famille de 3 frères. Sa mère écrit des livres pour enfants et son père est dans le business automobile. Elle étudie le piano à l’âge de 6 ans, et se familiarise également avec la flûte. À l’âge de 14 ans, Victoria écrit déjà ses propres chansons.
Elle s’est fait connaître du public anglais en participant à l’âge de 16 ans dans l’émission anglaise Pop Idol (l’équivalent de la Nouvelle Star en angleterre), où elle a passé trois émissions. Cette relative déception n’entachera pas sa volonté de coûte que coûte arriver à ses fins. Suite à cet épisode très médiatique, la jeune file reprend ses études tout en continuant de jouer dans des petits groupes de jazz locaux à Leeds.
Victoria a participé au groupe de filles Dead disco (dont le nom a été tiré d’un chapeau, comme au temps des dadaïstes) de 2005 à 2007, dont elle était la chanteuse et claviériste. Elle part à Los Angeles avec les deux autres pour enregistrer un premier véritable album (deux disques à diffusion limitée ont précédé), mais la direction artistique ne lui convient pas. Elle préfère aller vers ses propres envies musicales et un style plus populaire que ce que Greg Kurstin leur suggère. À cette époque, elle a écrite nombre de chansons, mais aucun n’est dans le style électro-rock de Dead disco.
> « Pourvu que ça marche »

Sur scène, elle joue principalement du piano, mais aussi d’autres instruments plus ludiques. Notamment du stylophone, du Tenori-On – l’écran tactile de Yamaha qui forme de la musique sur un mode relativement aléatoire – en plus de différents claviers (un Moog et quelques Korg) et d’un petit sampler Casio qui évoque un jouet pour enfant. Plus récemment, on l’a vu s’essayer à la harpe laser, un instrument qui la rapproche inévitablement de l’univers de Jean Michel Jarre.
« J’adore les gadgets et les synthés, tous les instruments nouveaux. Je trouve dingue que l’on joue toujours du piano ou de la guitare, des instruments qui remontent au Moyen-Âge. Pourquoi, avec toute la technologie dont nous disposons, ne pas créer de nouveaux instruments ? » Little Boots, 2009.
> L’envolée solo
Son premier album chez Warner music, s’intitule Hands. Il est paru en Juin 2009. Il est réalisé avec Greg Kurstin (encore lui) et Joe Goddard. Il évoque les thèmes sans grande originalité, l’amour, la mort, la sexualité. La musique est dansante et assez originale. Elle y chante et joue de tous les instruments. Les deux premiers singles extraits de l’album sont New in Town et Remedy (n°6), qui se classent tous deux dans le top 20 britannique. Il comprend également une reprise de Freddie Mercury, Love Kills (héros de Lady Gaga également, je ne sais pas pourquoi je mentionne ça, mais bon, il y a toujours un paragraphe namepdropping dans mes articles, soyez prévenus).
Une version vinyle à tirage limitée est également parue. Elle a défendu plusieurs extraits de cet album sur divers plateaux de télévision en Angleterre, où l’album a pointé à la cinquième place des ventes. L’album est globalement accueilli très favorablement par les critiques. L’automne prochain, elle tentera d’exporter son succès aux Etats-Unis. Elle a déjà joué plusieurs fois à Los Angeles et une de ses chansons, Meddle, est utilisé par la marque de lingerie Victoria’s Secret. Sa chanson « New in Town » fera partie de la B.O. du film d’horreur Jennifer’s body. En juin 2009, elle a sorti un maxi, Illuminations, aux Etats-Unis et au Canada. Un minimix de son album est disponible gratuitement sur son site officiel. Une jeune fille à suivre…
> Ressources sur le web
- Little Boots sur Myspace
- Remedy :
24 septembre 2009 à 20:36
bonjour
je suis passé par hasard sur votre blog franchement il est trop bien
je tiens a vous souhaiter une bonne continuation
amicalement