:: Interview du 2 décembre 2013 ::
Vous êtes né dans une famille proche de milieux artistiques, quel fut le déclic dans votre enfance pour la musique ?
Je me souviens exactement du lieu et de l’instant précis, lorsque j’ai dit à mon père que je désirais faire de la musique. Il m’a répondu tout de suite par l’affirmative et m’a proposé de me faire donner des cours par un musicien classique dont l’instrument principal était le violon. Au bout de huit mois, il a convoqué mon père, en lui disant qu’il fallait me trouver un vrai professeur de piano, car j’avais avancé très vite et démontré un don. Donc, aidé par lui, nous avons trouvé une très bonne professeure qui m’a insufflé le goût de la musique, a développé ma sensibilité et m’a fait ressentir beaucoup de finesse musicale.
Enfant, vous composez vos premières chansons… Pouvez-vous nous en parler ?
J’ai commencé à composer très jeune, ma première chanson date de mes neuf ans, c’était pour la fête des Mères. Elle est donc dédiée à ma maman. La même année, j’ai également composé une chanson pour mon père : « l’Étoile d’Or ». Un an plus tard, les études de piano empiétaient trop sur ma vie de jeune garçon et j’avais envie d’arrêter la musique pour avoir plus de temps pour jouer au football et voir mes copains. Mon oncle qui était éditeur musical a eu une idée géniale. Il m’a proposé d’être parolier de la musique composée pour ma maman. Il voulait aussi que cette musique soit interprétée par un jeune chanteur de l’époque. Le jour où j’ai reçu le disque avec ma chanson enregistrée, cela a bouleversé ma vie et j’ai décidé de continuer mes études musicales. J’ai alors commencé à composer de plus en plus. Entre devenir footballeur et compositeur, j’avais choisi la musique.
Vous suivez une formation classique au piano… Sur quel morceau, en particulier, rencontrez-vous vos premières joies musicales ?
Chaque morceau, pour moi, était une découverte extraordinaire, que ce soit Bach, Beethoven ou Chopin. Ma sensibilité musicale naissante était avide de découvrir les compositeurs classiques, et Chopin a été pour moi un modèle. Mon professeur me faisait ressentir toute la sensibilité de ce compositeur. Lire la suite sur Profondeur de champs.
7 janvier 2014
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